Moyen de transport, mobilité douce, véhicule électrique, etc.

Depuis 20 ans, la pollution due aux transports a augmenté de 30%. Et ce sont les automobilistes qui sont en grande partie responsables de cet accroissement, avec 62% du bilan énergétique des transports en milieu urbain dus aux voitures des particuliers. En France, pas moins de 25% des émissions de gaz à effet de serre proviennent des transports.

Pourtant, avec de la volonté et des investissements, on peut développer des modes de transport plus propres.

Quel moyen de transport pouvez-vous utiliser ?

Les transports en commun

Plus de personnes sont transportées, plus l’impact carbone est divisé. Si cette réflexion a ses limites, par exemple avec l’avion, qui reste un moyen de transport très polluant même lorsqu’il est plein, elle reste valable pour les transports urbains. En ville, les bus, cars, tramways et métros permettent de réduire l’impact écologique de nos déplacements. D’autant que ces modes de transport peuvent facilement être rendus écologiques, grâce à l’énergie électrique et solaire notamment. Encore faut-il que les réseaux soient suffisamment bien développés et les horaires bien conçus pour inciter la population à délaisser la voiture.

Le covoiturage

Lorsque les transports en commun ne permettent pas d’effectuer le trajet souhaité, le covoiturage peut prendre le relais. Que ce soit pour un trajet quotidien, pour un départ en week-end ou un retour de vacances, les différents sites de covoiturage permettent de trouver un chauffeur ou des passagers. C’est plus écologique, ça revient moins cher et cela permet de rencontrer de nouvelles personnes. A noter que de plus en plus de villes mettent en place des aires de covoiturage aux endroits stratégiques pour faciliter ce mode de transport. Si vous faites le même trajet aux mêmes heures tous les jours, il est fort probable qu’au moins une personne fasse le même. Cela vaut souvent le coup de discuter avec ses voisins ou avec ses collègues pour trouver un arrangement.

Le vélo, classique ou électrique ?

Pour de courts trajets en ville, lorsque les transports en commun ne permettent pas d’assurer le déplacement, le vélo est une bonne solution. Cela permet de prendre l’air, de faire un peu de sport et de se déplacer sans polluer. Si vous roulez majoritairement sur du plat, un vélo classique suffit. Et pas besoin de dépenser plusieurs centaines d’euros pour un vélo neuf. On en trouve en très bon état d’occasion, pour seulement quelques dizaines d’euros. Si votre trajet comporte un grand dénivelé, peut-être faudra-t-il opter pour un vélo électrique. C’est un investissement mais c’est bien meilleur pour la planète. A noter que certaines entreprises et municipalités proposent de prendre en charge une partie du prix de votre vélo si vous l’utilisez pour vos déplacements logement-lieu de travail. Aussi, de plus en plus de villes proposent des vélos en libre-service ou à la location, à la semaine ou au mois.

Quand la voiture se veut écologique

A l’heure du Dieselgate, « voiture écologique » peut sembler être un oxymore. Et il est en effet difficile, voire impossible, de trouver une voiture écologique. Mais lorsque l’on doit souvent se déplacer en voiture, mieux vaut rechercher le véhicule le moins polluant possible. Et cela dépend surtout de l’utilisation qui en est faite. Pour de courts trajets en ville, mieux vaut une voiture essence. Pour de longs trajets sur l’autoroute, le diesel sera moins polluant.

Une voiture électrique, à l’heure actuelle, pourra surtout être utilisée pour des trajets de moins de 80 km, car les stations de rechargement sont encore rares. Ces voitures sont moins polluantes dans le sens où les rejets sont moins importants mais il faut savoir que la production des batteries est, elle, très polluante. On protège donc notre environnement proche mais la pollution est déplacée.

Une bonne solution peut alors être un véhicule au GPL : moins de CO2 au km qu’avec un véhicule essence, moins de monoxyde d’azote et presque pas de particules fines. En plus, ce carburant est bien moins cher à la pompe (moins de 80 centimes le litre) et la carte grise ne coûte quasiment rien puisque le véhicule est écologique.

Transports écologiques : cinq réflexes à adopter

Face à la pollution et aux enjeux climatiques de notre siècle, on a tendance à se sentir impuissant. Pourtant, chacun d’entre nous, à son échelle, peut faire quelque chose. C’est particulièrement vrai pour les transports. En 20 ans, la pollution industrielle a diminué de plus de 45% mais la pollution atmosphérique due aux transports n’a fait qu’augmenter. Par exemple, les embouteillages contribuent pour 75% à la pollution photochimique et pour 40% aux retombées acides. Il est donc urgent d’agir. On vous facilite la tâche avec nos c

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Favoriser les transports en commun

Si vous habitez en ville ou dans une agglomération bien desservie, renseignez-vous sur les transports en commun. Les offres ont beaucoup évolué ces dernières années pour faciliter ce réflexe. Car les transports en commun ont tous les avantages : ils sont moins polluants, plus sûrs et plus rapides. Pour un même trajet, un bus consomme deux fois moins d’énergie qu’une voiture. Un métro, lui, consomme dix fois moins. En plus, prendre les transports en commun vous permet de prendre du temps pour vous. Profitez-en pour lire ou écouter des podcasts par exemple !

En ville, privilégier les transports verts

Saviez-vous qu’en ville 50% des trajets en voiture font moins de trois kilomètres ? Une habitude chronophage, puisqu’il faut à chaque fois se garer et, bien souvent, on se retrouve coincé dans les bouchons. C’est aussi une très mauvaise habitude pour votre bilan carbone, puisqu’une voiture consomme et pollue 10 à 15 fois plus au cours des premiers kilomètres. Alors, si vous vous déplacez en ville, pourquoi ne pas opter pour les transports verts ? Vélo classique ou électrique, trottinette, skate, rollers, segway, etc. Pour vos petits trajets, ces modes de transport vous ferons gagner du temps et faire un peu d’exercice. Si vous ne voulez pas acquérir un vélo, renseignez-vous : votre ville propose peut-être un service de vélos en libre-service ou de location au mois.

Choisir un véhicule peu polluant

On le sait, la voiture reste le mode de transport quotidien le plus polluant. Puisqu’il est difficile de s’en passer, autant opter pour un véhicule moins polluant. Le premier réflexe est de choisir une petite voiture. Il existe aujourd’hui des modèles confortables avec un coffre assez grand pour les courses et les vacances.

Évitez également le diesel, responsable d’une grande partie de la pollution aux particules fines. Vous pouvez par exemple opter pour un véhicule GPL. Ce carburant composé de gaz ne produit presque pas de particules fines. Il produit tout de même des gaz à effets de serre mais reste le carburant le moins polluant. Et aussi le moins cher : entre 0,7 et 1€ le litre selon les villes. Autre option : la voiture électrique ou hybride. Équipés de batteries rechargeables et de moteurs électriques, ces véhicules ont une autonomie entre 100 et 200 km sans émission polluante. Un gros avantage économique et écologique ! Mais avant d’investir, renseignez-vous sur les points de rechargement près de chez vous. Si vous utilisez peu votre voiture (courses, visites chez les amis et la famille), c’est la voiture idéale car vous pourrez recharger uniquement chez vous.

Adopter l’écoconduite, pour la planète et votre portefeuille

Démarrer, accélérer et freiner brutalement. Ces trois éléments d’une conduite agressive sont à proscrire : les émissions de COsont jusqu’à huit fois plus importantes et la consommation de carburant grimpe de 40%. Alors restez zen et adoptez l’écoconduite, qui vous fera économiser jusqu’à 10% de carburant. Régulez votre allure, passez vos vitesses rapidement, décélérez doucement, anticipez le trafic et coupez le moteur dans les bouchons.

Penser au covoiturage

Si vous avez des horaires de travail fixes, si vous vous déplacez régulièrement pour le travail ou si vous partez souvent en week-end, pensez au covoiturage ! Grâce à des sites spécialisés, comme Blablacar, vous pouvez trouver des compagnons de route. Un réflexe bénéfique pour votre bilan carbone mais aussi pour votre porte-monnaie.